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mercredi 14 mai 2014

Conscience permanente dans le bouddhisme ?


Le sujet est complexe et agite les chercheurs de vérité. Y a t il ou non une conscience individuelle qui survit à la mort ? Le Bouddhisme a subit plusieurs évolutions face à cette question car pour le Bouddha telle ne semblait pas être la question. Bouddha a décrit magistralement le fait que notre identité personnelle était une "vapeur mentale" (Jourdain), une simple pensée issue de notre corps. Alors le débat est toujours ouvert. Et toujours aussi passionnant. Vibrant et jubilatoire.

lundi 24 mars 2014

Non dualité (un texte simple)

Bodhasara: An Eighteenth Century Sanskrit Treasure by Narahari Swami Dayananda Saraswati (Préface), Narahari (Auteur), Kanchan Mande (Avec la contribution de), Jennifer Cover (Traduction), Grahame Cover (Traduction) 

(Traduction du descriptif de l'ouvrage automatiquement dans Google traqduction => mais c'est assez clair) 

Bodhasara par Narahari est un bel exemple de la littérature de sagesse animé par l'esprit de la Renaissance évident en Inde au cours de la pré-coloniale du XVIIIe siècle. Tout en respectant les principes antiques de Vedic, tantrique et traditions yogiques, Narahari parle d'une voix moderne, plein de confiance et d'intelligence. Bodhasara est un trésor sanskrit et un bel exemple de la puissance de cette langue. L'objectif de Narahari est de transmettre l'expérience de Jivanmukti, libération tout en vivant. Longue tenue trop insaisissable pour les mots pour décrire, Narahari emploie une commande puissante et poétique du sanskrit pour atteindre son but. Bodhasara est motivée et poétique, appris et irrévérencieux, sarcastique et ludique, réfléchi et plein d'humour. Évitant l'enseignement didactique, Narahari vous montre le monde à travers ses yeux, par l'intermédiaire de fils entremêlés de compréhension personnelle et l'imagerie poétique. Il est courageux sur le rejet adhésion inutile de former et jamais confiants dans la pureté naturelle de l'existence. En Bodhasara vous ne trouverez pas un nouvel enseignement sur ​​Jivanmukti. Mais lisez l'ensemble des travaux et vous pouvez trouver Narahari vous a pris par la main et vous conduit à son bord très. Ce livre contient le texte source sanskrit par Narahari à la fois Devanagiri et son romains, avec la traduction en anglais. Voir le site du bodhasara.com pour plus d'informations et des idées www.bodhasara.com

A LIRE ICI UN TEXTE TRES INSPIRANT

vendredi 21 mars 2014

vendredi 30 novembre 2012

Qu'est ce que le SOI de la tradition Indienne ? (conf.)

Très belle et riche conférence de David Dubois (en particulier lorsqu'il aborde la notion du Soi).



Source : ICI et ICI (en bas de la page pour les conférences audios et texte : séance 11 ).

lundi 25 juin 2012

Ashtavakra Gita

On peut noter dès le début du texte qu'il est question de dualité matière / conscience. Ce qui met à mal la néo non dualité commerciale qui tente de nous réconcilier avec la vie quotidienne et ses attachements. La vraie spiritualité consiste selon moi à comprendre que nous sommes spirituels. Nos problèmes au niveau de l'espèce proviennent du fait qu'une telle évidence n'est pas partagée. Il y a une impasse inévitable en s'acharnant à investir un quelconque espoir dans le monde des apprences. C'est même une forme de folie car nous savons tous qu'il ne restera rien, pas un mur et pas un corps... de la folie ! Du déni absurde. Duc

Notes de traduction

Ashtavakra, ou Ashtaavakra en Sanskrit:अष्‍टवक्र , est un sage (rishi) connu pour le dialogue qu'il a dans l'Ashtavakra Gita avec le prince Janaka. Les informations sur sa biographie viennent essentiellement du Ramayana. Son nom signifie "huit difformités". L'Ashtavakra Gita (Sanskrit en Devanagari: अष्टावक्रगीता; IAST: aṣṭāvakragītā) est un chant qui contient un enseignement philosophique[1] appartenant avec l'Avadhuta Gita aux principaux textes de la philosophie non-dualiste advaita vedanta. Comme tous les textes hindous, ils ont eu une longue existence de tradition orale avant d'être écrit. L'ashtavakra Gita telle qu'elle nous est parvenue date probablement du VIIIème siècle, époque d'essort pour les écoles non-dualistes en Inde.
Les sources utilisées sont toutes issues du web [2][3]
Un certain nombre de choix ont été faits:
  • traduction de samsāra (संसार) par cycle des réincarnation mais cela pourrait aussi être "tout ce qui circule"
  • traduction de Vairāgya (Devanagari: वैराग्य)/ dispassion par sérénité
  • traduction de Ekaggatā (Sanskrit Ekāgratā, एकाग्रता) par concentration et non par unification (discutable)

[modifier]Chapitre I

Janaka:
Comment la connaissance peut-elle être acquise? Comment la libération peut-elle être atteinte? Et comment atteindre un état sans passion ? Dis-moi. 1.1
Ashtavakra:
Si tu cherches la libération, mon fils, évite les objets des sens comme un poison. Pratique la tolérance, la sincérité, la compassion, la retenue et la vérité comme un nectar. 1.2
Tu n'es pas composé des éléments - la terre, l'eau, le feu, l'air, ou même l'éther. Pour être libéré, connais toi toi-même comme étant la conscience, le témoin de ceux-ci. 1.3
Si tu parviens juste à rester au repos dans la conscience, te percevant toi-même comme distinct de ton corps, alors tu deviendras heureux, paisible et libre de tout lien. 1.4

Suite du texte ==> ICI <==

dimanche 10 juin 2012

Sitar

samedi 2 juin 2012

Ramakrishna






 source : http://www.ramakrishna.eu/lesvivantsetlesdieux1.htm

Plotin et l’Advaïta Vedanta - (2003)

Source : Les Vivants et les Dieux (France Culture) France Culture - (en collaboration avec l’Université Libre de Bruxelles) Invité : Joachim Lacrosse. chargé de recherche au Fonds National de la Recherche Scientifique (Bruxelles)

Véritable fondateur de ce que l’on appelle le néoplatonisme, Plotin construit une philosophie où la démarche rationnelle, totalement assumée, se dépasse et se consume dans une expérience mystique de l’Un. Ce faisant, il trouve les grandes structures et les intuitions de la philosophie hindoue la plus profonde, celle de l’Advaïta Vedanta de Shankara et ses commentaires sur la Mundaka et la Kena Upanishad. On pense aujourd’hui que, dans le contexte hellénistique qui était celui de Plotin, des contacts étaient établis avec l’Inde - et que "l’Un d’avant l’Un" de Plotin correspond de très près au Bhraman des Hindous.

 

France Culture - Les Vivants et les Dieux : Relire Plotin (18-06-2005)
 Invités : Luc Brisson. directeur de recherche en philosophie au CNRS Jean-François Pradeau. maître de conférences à l’université de Paris-X Nanterre.
 Depuis quelques années, entouré d’une équipe de spécialistes, Luc Brisson dirige en édition de poche une retraduction systématique et raisonnée de l’ensemble de l’œuvre de Plotin. Or, la pensée de Plotin est réputée pour son extrême subtilité et pour la façon dont il a su reprendre en les dialectisant les thèmes majeurs de la philosophie de Platon, d’Aristote et du stoïcisme. Créateur de ce fait d’un système parfaitement original qui allie la plus grande rigueur rationnelle à l’expérience extatique, Plotin a évidemment besoin d’être largement « débroussaillé » avant que l’on n’aille à sa rencontre.

 

mercredi 23 mai 2012

Ramana Maharshi et l'extériorisation

Le bonheur est la nature même du Soi ; le Soi et le bonheur ne sont pas distincts. Le bonheur ne se trouve dans aucun objet du monde. Du fait de notre ignorance nous croyons que les objets nous procurent le bonheur. Quand le mental s'extériorise, il éprouve de la souffrance. En vérité, ses désirs une fois satisfaits, il retourne à sa source et jouit du bonheur qui n'est autre que le Soi. De la même manière, dans les états de sommeil, de samadhi et d'évanouissement, et quand l'objet désiré est obtenu ou l'objet indésirable éliminé, le mental se tourne vers l'intérieur et jouit du pur bonheur du Soi. Ainsi le mental erre sans cesse, tantôt il abandonne le Soi, tantôt il y retourne. Il est agréable d'être à l'ombre d'un arbre ; dehors, la chaleur du soleil est brûlante. Quand on s'est promené sous le soleil, on apprécie la fraîcheur de l'ombre. Celui qui n'arrête pas de passer de l'ombre au soleil et du soleil à l'ombre est un insensé. L'homme avisé reste toujours à l'ombre. De même, le mental de celui qui connait la vérité ne quitte jamais le Brahman [la réalité impersonnelle absolue]. Le mental de l'ignorant, au contraire, se mêle aux choses du monde et, se sentant misérable, il retourne vers le Brahman un court instant afin de goûter le bonheur. En fait, ce qui est appelé monde n'est autre que pensées. Quand le monde disparaît, c'est-à-dire quand il n'y a pas de pensées, le mental fait l'expérience du bonheur ; inversement, quand le monde apparaît il éprouve douleur et souffrance.
Ce qui est assez terrible pour nous c'est que nous vivons dans des sociétés humaines totalement basées sur le paraître sur l'extériorisation. Le qu'en dira t on. Et c'est véritablement une douleur en fait. Personnellement je souffre quand je vois cet exhibitionnisme partout. Il nous est demandé sans arrêt de nous identifier : que fais tu, qu'as tu fait ?

 Cette projection permanente qui est exigée tout le temps est le contraire de ce qui peut nous amener à la paix intérieure. En gros si on doit faire un truc on le fait bien si possible mais après on devrait pouvoir se reposer en Soi. On n'a pas besoin de toujours être dans le théatre et dans l'activité mondaine.

 Je me demande vraiment ce qui peut encore facniner les gens au sujet des autres hommes. On est tous sensiblement pareil. Moi ça ne m'intéresse pas vraiment. Je préfère étudier les plantes, ou les animaux car là au moins je ne connais rien.

Schopenhauer et la pensée Indienne

Pas encore lu mais je le note sur le blog en prévision.
 «Je ne crois pas, je l'avoue, que ma doctrine aurait pu se constituer avant que les Oupanichads, Platon et Kant aient pu jeter ensemble leurs rayons dans l'esprit d'un homme ».


Schopenhauer et la pensée indienne de Lakshmi Kapani   -   ISBN : 9782705681456

PRÉSENTATION : Le but de ce livre est de combler une lacune philosophique et philologique. Le lecteur est frappé, en effet, de constater que beaucoup d’études consacrées à Schopenhauer, tantôt contournent les nombreuses allusions faites par le philosophe à des textes brahmaniques et bouddhiques, tantôt se bornent à répéter le texte même de Schopenhauer, sans prendre une distance critique, faute de connaître les textes en question dans leur version originale. Il fallait donc fournir des références précises des textes sanskrits avec les explications requises, en situant les textes et les notions philosophiques dans leur contexte, afin de rétablir une interprétation plus juste. En effet, l’intégration des données indiennes dans sa propre philosophie, cette espèce de greffe qu’opère Schopenhauer n’a pas toujours réussi. C’est pourquoi il y a lieu de s’interroger sur les causes de cet échec et de rectifier les erreurs de l’interprétation qui court encore même sous des plumes éminentes. Au lieu de lire l’œuvre d’Arthur Schopenhauer à travers des lunettes indiennes, ayant les catégories de la pensée indienne présentes à l’esprit, ou encore, au lieu de poser la question d’une influence éventuelle, on a plutôt cherché dans cet ouvrage à souligner l’originalité de sa réflexion philosophique et de revoir sa propre contribution dans l’histoire des idées. En tout cas, cette référence constante de Schopenhauer à la pensée brahmanique et bouddhique et sa place significative dans son œuvre sont loin d’être purement anecdotique et décorative. Quelles furent alors les causes de son attirance et de sa fascination pour les philosophies, les religions et les sagesses de l’Inde ? – Le lecteur trouvera ici des éléments de réponse à cette question pertinente.

AUTEUR : Lakshmi Kapani, docteur ès lettres et sciences humaines (Paris IV-Sorbonne, 1987), est professeur émérite de philosophie indienne et comparée à l’université de Paris X-Nanterre. Elle est notamment l’auteur de La notion de samskara dans l’Inde brahmanique et bouddhique (Collège de France, 1992). 252 pages - 14 x 21 - 2011
 http://www.editions-hermann.fr/

mardi 20 mars 2012

Drogues et mystique

Il semble bien que les enseignements à l'origine des textes vediques étaient transmis par des "voyants" qui absorbaient un breuvage hallucinogène. On retrouve ce cas un peu partout dans le monde. Les drogues servent à acceder à la connnaissance et non a s'amuser le vendredi soir ;).

L'ascèse et l'extase
Le rituel et les spéculations développées à partir de lui n'épuisent pas le contenu de la religiosité védique. Divers indices suggèrent que certains au moins, parmi les auteurs des hymnes, méritaient vraiment leur nom de rishis, en ce que la dimension extatique ou visionnaire de l'expérience ne leur était pas inconnue.

On sait notamment qu'une bonne partie du rituel s'ordonnait autour de la cueillette, du pressurage et de la consommation rituelle d'une plante appelée soma.

Bien que cette plante n'ait toujours pas été identifiée avec certitude — une hypothèse récente (G. Wasson) voudrait y voir une variété de champignon hallucinogène —, il est hors de doute que son inges­tion déclenchait quelque chose de l'ordre des « états modifiés de conscience ».


De nombreux hymnes désignent clairement ses effets, ainsi par exemple X, 119 : « Tels des vents impétueux, les breuvages m'ont soulevé... j'ai dominé le ciel de ma taille, dominé la vaste terre; n'ai-je donc pas bu de soma ? » D'autre part, la présence d'ascètes (muni) aux côtés des officiants brahmaniques paraît avérée.

Un hymne (X, 136, 2) les évoque en ces termes : « Ceinturés de vent, les ascètes sont vêtus de brunes souillures. Ils suivent la fougue des vents dès que les dieux sont entrés en eux. » Les prêtres eux-mêmes sont couramment désignés par le terme vipra, « trembleur », ce qui paraît faire référence à des états extatiques atteints dans le cadre même de la liturgie.

On trouve aussi (par exemple Atharva-Veda XV, 15-17) diverses allusions à des exercices de rétention du souffle, ancêtres probables des pratiques yoguiques proprement dites. En particulier, il est très souvent question dans ce contexte du tapas ou « échauffement intérieur », décrit comme un soudain afflux d'inspiration ou d'énergie créatrice survenant à la suite de pratiques déterminées.

C'est grâce au tapas que les guerriers, par exemple, triomphent de leurs ennemis, grâce à lui également que les poètes et les ascètes s'élèvent momentanément au-dessus de la condition humaine ordinaire et entrent en contact avec les dieux. La notion joue d'ailleurs un rôle non négligeable dans la cosmogonie elle-même. C'est en « s'échauffant » de cette manière que Prajâpati peut rassembler l'énergie nécessaire pour déployer le monde des « noms et formes » à partir du chaos originel.

Michel Hulin

jeudi 15 mars 2012

Mundaka upanishad


Dans ce texte on trouve une description parfaite de ce qu'explique Robert Monroe ou certains ésotéristes de différentes traditions. La mort, la vie dans l'au delà puis la réincarnation. Il s'agit par contre de ne plus se laisser piéger pour l'Upanishad. Facile à dire. Déjà il ne faut plus être fasciné par l'avoir c'est pourquoi les hommes saints en Inde pratiquent ascétisme. Le soucis c'est que dans toutes les traditions il est dit que c'est presque inconsciemment que se passent tous ces cycles. Sans conscience. D'où l'importance de la notion d'éveil. Le but étant de ne plus se réincarner et non de vivre heureux ce qui constituerait un nouvel attachement.... infernal.

I-ii-9: Poursuivant des sentiers divers au sein de l'ignorance, ces insensés s'imaginent avoir atteint le but désiré. Avant de s'atteler à une tâche utile, ils ne réfléchissent même pas, tant ils sont sous l'influence de l'attachement (raga); en conséquence, ils tombent de nouveau dans la souffrance, aussitôt que s'est épuisé le mérite (dont la récompense est l'accès à un monde céleste).

I-ii-10: Ces insensés, croyant que les sacrifices et les œuvres pieuses sont le plus important, ne connaissent rien de mieux. Et après avoir pris du plaisir dans le monde céleste que leur ont valu leurs actes, ils replongent ici-bas, si ce n'est dans un monde inférieur.

I-ii-11: Ceux qui mènent dans les forêts (Aranyaka) une vie d'ascèse et de foi, paisibles, emplis de connaissance, ne vivant que d'aumônes, ceux-là passent le portail du soleil, purifiés, et vont là où se trouve l'Être suprême (Purusha), l'immuable Atman.

http://www.les-108-upanishads.ch/mundaka.html