vendredi 13 mars 2015

Et si, dans la nature, chacun avait simplement besoin des autres ?

Une très belle conférence qui essaye de montrer les multiples raisons de l'évolution (et remise en question de l'évolution comme amélioration) indépendamment de la sélection du plus fort : intégration de nouveaux gènes par l'alimentation, les maladies, l'amour et l'amitié entre espèces, etc. En gros tous les moyens sont bons et pas forcément une idée de but à atteindre. Ce qui m'intéresse c'est l'idée que l'évolution est simplement le résultat d'une sorte de fascination pour l'autre. L'autre c'est ce qui est en dehors de mon moi biologique : ma membrane, ma peau, ma carapace etc.
On imagine souvent les êtres vivants bien en ordre d’évolution se concentrant sur le souci reproducteur, intrépide aventure d’un vivant résolu à cette seule obsession gravissime : laisser ses gènes à une descendance impertinente. Seulement, les animaux ne racontent pas tout à fait cette histoire. Des poulpes aux perroquets, des amibes aux colobes, l’évolution ne semble jamais distinguer les meilleurs… Que s’est-il passé depuis Darwin ? Et si le sexe était ce qui introduit des détours imprévus, favorise des rencontres improbables et même des relations hybrides ? Et si, dans la nature, chacun avait simplement besoin des autres ? Une contribution originale à la biologie évolutive, dont la sexualité livre les nouveaux secrets…